Filiale d’Eurovia du groupe VINCI, ETF est un acteur majeur pour la mobilité ferroviaire en France et dans le monde. Spécialiste historique de la construction et de la maintenance des infrastructures ferroviaires, l’entité n’en est pas moins tournée vers l’avenir avec des projets de mobilité toujours plus respectueux de l’environnement.
Nous avons eu l’opportunité d’en apprendre plus sur l’un des projets de mobilité durable menés par ETF : le T10. A cette occasion, nous avons discuté avec Antoine PHILIPPE, qui nous a présenté le chantier, l’équipe et leur périmètre d’intervention. Il nous a également fait part de leur recherche active de chefs de chantier, indispensables à la gestion opérationnelle du chantier.
Bonjour Antoine, pour commencer est-ce que vous pourriez vous présenter ?
Je suis Antoine Philippe, directeur de projet chez ETF, au sein de l’agence Grands Projets de Transport Urbain France (GPTUF). Je travaille principalement sur des réseaux de transport urbain comme les tramways et les métros.
Vous allez justement nous parler d’une nouvelle ligne de tramway en région parisienne : le T10.
Effectivement, la ligne du T10 reliera Antony à Clamart, elle représente environ 8 kilomètres de voies nouvelles et 15 nouvelles stations. Son intérêt majeur est de créer une liaison transversale entre les réseaux existants, afin de faciliter la mobilité des habitants des quatre communes desservies et soutenir l’attractivité du territoire.
Le projet est porté par la région et par le département Hauts-de-Seine. Il a démarré début 2020 pour une mise en service prévisionnelle mi-2023.
ETF a l’habitude de travailler sur des projets de voies nouvelles ?
Il est vrai qu’ETF est réputé pour ses travaux d’entretien de réseaux. Néanmoins, le cœur d’activité de l’agence GPTUF concerne majoritairement la réalisation de travaux neufs dans le secteur des transports urbains. On est experts dans la construction d’infrastructures ferroviaires, et on intervient couramment sur ce type de chantier.
“La réalisation de la voie ferrée est notre cœur de métier”
Justement, quel est le périmètre d’intervention d’ETF sur le T10 ?
ETF intervient pour la construction de 8,2 kilomètres de voie ferrée sur laquelle va circuler le tramway. Cela comprend la réalisation de la voie ferrée mais également le génie civil des stations et les revêtements de surface de la plateforme.
Nous devons aussi gérer les interfaces des marchés d’aménagement urbain, qui réalisent les travaux de façade à façade : c’est-à-dire l’aménagement urbain (trottoirs, voiries) et l’espace public depuis la façade des riverains jusqu’à la plateforme tram.
Peut-on dire qu’ETF, et vous-même, êtes experts sur ce type de chantier ?
A titre personnel, j’ai travaillé sur une demi-douzaine de projets : la ligne A de Clermont-Ferrand, la ligne T4 de Lyon, les lignes T5 et T6 en Ile-de-France et dernièrement la ligne D à Bordeaux.
Un des principaux enjeux de ces opérations est la maîtrise de l’environnement urbain, c’est-à-dire, assurer l’intégration des travaux dans l’espace public. L’objectif est de minimiser l’impact sur les riverains tout en garantissant la sécurité de notre personnel.
Chaque projet est unique. La préparation de chantier (organisation des phasages, définitions des solutions techniques) est essentielle pour bien appréhender le contexte de l’opération.
A titre d’exemple, la ligne D de Bordeaux circule dans une rue très étroite alors que l’emprise du tramway T10 est située sur de larges avenues. L’organisation du chantier entre ces deux opérations est donc totalement différente.
Pour mener à bien ce projet, quelle équipe vous entoure ?
En tant que directeur de projet, je suis chargé de mettre en place les moyens, internes ou externes, nécessaires à la réussite du projet.
Nous sommes une quinzaine d’encadrants, du directeur de projet au chef de chantier, pour gérer le personnel ETF, ainsi que la douzaine de sous-traitants. Ces derniers sont en charge de prestations qui ne correspondent pas à notre activité, comme la réalisation des espaces verts, de la pose de bordures et de pavés, des revêtements béton.
En pic d’activité, il y a une centaine de personnes à coordonner.
Sur ce chantier, nous avons eu la chance de pouvoir reconduire l’organisation et l’équipe qui était en place sur le chantier précédent. Nous essayons au maximum de garder la même ossature. Cela permet de garder un climat de confiance et des automatismes, ce qui contribue à la bonne ambiance et à renforcer la cohésion d’équipe.
Ce n’est malheureusement pas toujours évident à mettre en place car les calendriers des chantiers se recouvrent très souvent.
“Travailler ensemble est très confortable : on se fait confiance et on sait de quoi les autres sont capables.”
En amont de cet entretien, nous avions évoqué des postes à pourvoir sur ce chantier. Pourriez-vous nous en dire plus ?
On recherche effectivement des chefs de chantier qui vont être en charge des équipes, c’est-à-dire une dizaine de personnes. Ils vont avoir comme missions la lecture des plans, leur retranscription sur le terrain, mais aussi le rôle de coordination entre le personnel et les conducteurs de travaux, pour la gestion de la logistique.
Intégrer les équipes d’ETF, c’est rejoindre un acteur majeur des travaux ferroviaires, participer à des projets aussi bien nationaux qu’au cœur des villes, partager des valeurs et une culture commune !
ETF considère ses collaborateurs comme l’une de ses principales richesses et met tout en œuvre pour les accompagner dans des parcours de formations adaptés et personnalisés.
“On peut très bien proposer des mobilités au sein de l’entreprise ou du groupe”
N’attendez plus pour rejoindre les 2 500 collaborateurs d’ETF !
Découvrez leurs opportunités sur leur site carrière : https://www.etf.fr/offres-d-emploi/
Cet entretien a été réalisé par Strateos : solutions de recrutement d’ingénieurs.
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